Pré-requis :
kB/s = kilobYtes per sec = Ko/s = kilo-Octets par secondes = unité qu’on l’aime fort
kb/s = kilobItes per sec = kbps : kilobite par seconde = à diviser par 8 pour avoir des ko/s = aussi une unité très utilisé en réseau devenue de la branlette marketing de FAI.
Ce billet est la suite de mon exploration dans le monde de Tomato et du routeur WNR3500Lv2 sur lequel je l’ai posé. Cette fois on parle de qualité de service.
La qualité de service. Ca sert à quoi ? Pourquoi j’en veux ? Pourquoi t’en voudras ? Ca mange quoi l’hiver ?
Le cas concret :
Tu es en train de jouer à ton jeu préféré d’amour sur ta console ou ton PC. Quand SOUDAIN le lag de la mort. Quelqu’un ou quelque chose chez toi est en train de taper dans la BP ce qui fait tomber ton ping et génère le lag.
L’autre cas concret :
Tu télécharges un truc et quelqu’un ou quelque chose vient gueuler à raison que « Tu prends toute la bande passante petit enculé ! ». Dans le respect de la personne.
La solution : La QoS
Je t’emmène dans un univers aux problématiques que je trouve personnellement passionnantes mais qui peuvent te faire simplement chier. Je vais donc essayer d’être le plus didactique et distrayant possible pour ne pas te perdre jeune filou.
Le principe de base de la QoS c’est de séparer le traffic en classes suivant leurs destinations, fonctions, et typologies et d’appliquer des règles de priorisation que nous aurons définies au préalable. Par exemple, si on décide que le trafic prioritaire sur tous les autres c’est le surf, alors tu pourras foutre tous les DL que tu veux, dès que quelqu’un aura besoin de la BP pour surfer, ton DL sera relégué plus bas dans la pile de priorités et son trafic amoindris pour laisser de « la place » au surf.
C’est pas un peu magique et génial ça ?! Génial : Absolument. Magique : pas du tout, comme nous allons le voir dans la suite.